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Priča koje nema / Zgodba ki je ni / L’histoire qui n’existe plus

Vu au Ciné-club universitaire, dans le cadre de la "Vague noire: les enfants terribles du cinéma yougoslave", L’histoire qui n’existe plus

R Matjaž Klopčič, YU, 1967, 99’, Coul., 35 mm, st fr Int Maks Bajc, Danilo Bežlaj, Polde Bibić, Polde Bibić, Mirko Bogataj, Boris Cavazza, Milena Dravić

Une fiction sans climax ni chute ou l’histoire de la prise de conscience d’un ouvrier de la banlieue, qui n’a pas trouvé sa place dans la société. Le récit circule sans ordre ni pause, à l’intérieur d’un être humain rempli d’attentes, de souvenirs et de peurs. Ce désordre et cette dispersion des sentiments, dessinent progressivement l’image d’une âme qui attend la «vraie» vie. La Nouvelle Vague française eut une influence certaine sur Klopčič, qui étudia le cinéma pendant plusieurs années à Paris et assista Jean-Luc Godard sur le tournage de Bande à part. Avec L’histoire qui n’existe plus, il propose un poème de facture libre conjuguant préciosité et humour.

Impossible de mettre la main sur une quelconque photo de ce film, dont je vais me souvenir - ce genre de projection dont on sort déçu sur le moment, avec un sentiment d'inachevé, et qui trotte ensuite dans la tête comme une mélodie dont on souhaiterait se débarrasser.

Maniéré, insupportable (Klopčič est bien l'élève du "grand G"), mais aussi prémonitoire (toutes ces questions à "l'étranger" vraisemblablement croate dans une Slovénie "florissante", étranger qui couve un feu noir sous une apparence tranquille).

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  • Dernière modification : 2023/12/18 08:23
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