Du parmesan à la Saint-Glinglin
C'est sur swisinfo, un article intitulé Les financiers sont-ils des affameurs?, à propos de la dernière initiative de la Jeunesse socialiste suisse, «Pas de spéculation sur les denrées alimentaires».
Vous savez, les jeunes socialistes, ceux qui sont encore de gauche...
Et on y apprend que pour notre cher nouveau conseiller fédéral UDC, Môsieur Guy Parmelin, la hausse spectaculaire des prix agricoles n'a rien à voir avec la spéculation capitaliste mais s’explique surtout par d’autres phénomènes: «Les aléas climatiques, l’insécurité dans des zones de production, les changements d’habitudes alimentaires, l’augmentation considérable de la population à nourrir dans les pays émergents sans oublier la raréfaction des terres cultivables sont les causes essentielles de la fluctuation des prix».
Parmelin, un gars honnête et fiable, son analyse économique a à peu près la valeur des trous de gruyère[1]. En tout cas, on est content qu'il soit à la défense et aux sports plutôt qu'à l'intérieur.
Note
[1] Faut dire qu'après 30 ans de consommation de sa vigne bursinoise... OK, c'est un peu bas, mais la terre l'est, basse.