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Boris Dokmak, Les Amazoniques

Eté 1967. Un ethnologue est accusé de meurtre. Il vit retiré au fin fond de la Guyane, dans une zone non cartographiée, territoire inconnu des perdidos dégénérés retournés à la vie sauvage et d'Indiens cannibales. Pour le lieutenant Saint-Mars, qui sillonne la jungle infernale à sa recherche, le crime cache des motivations qui vont bien au-delà de l'étude d'un nouveau peuple.

En mars 2014, un Indien agonisant, rongé par un mal étrange, surgit de la forêt guyanaise. Il est le dernier repésentant de sa tribu, éteinte depuis cinquante ans. Sa découverte révèle l'existence du monstrueux projet Sunshine, plus grand scandale sanitaire et humain ignoré du XXème siècle, nom de code d'une expérience scientifique authentique jusqu'alors restée secrète et toujours réfutée par le gouvernement américain.

Magnétique et bestial, Les Amazoniques confirme l'entrée tonitruante de Boris Dokmak dans le cercle fermé des géants du polar.

Tonitruant:

1. Qui fait un bruit comparable à celui du tonnerre.

2. Qui occasionne un bruit retentissant.1)

À mon sens, c'est un peu exagéré. Le quidam est sorti par le petite porte trop tôt pour lui (né en 1967 à Kiev, décès en France en 2017) mais pas trop tôt pour la littérature policière.

Non, je suis trop méchant là: ce polar marche bien, mais il y a quand même trop de grosses ficelles françaises, et en fait un peu trop dans le complotisme anti-américain, notamment autour du projet Sunshine.

Et les liens, jamais cités, avec Conrad et son Heart of Darkness, qui est mon livre favori (je le relis tous les 4-5 ans) un peu trop gros. N'est pas John Milius qui veut.

Il y a un deuxième ouvrage mais je doute de l'acheter.

Mais bon, c'est peut-être mon anti-France intellectuelle qui parle ici, à vous de lire… et de vous faire votre propre jugement!


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  • Dernière modification : 2023/08/09 11:44
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