MALAPARTE Curzio, Le bonhomme Lénine
Ouvrage fort décevant de Curzio qu'on peut résumer ainsi: Lénine, fanatique petit-bourgeois, veut être, après Marx (Dieu du communisme), le Jésus de la révolution. Aborrhant l'action, il pense par contre détenir la vérité dans ses écrits frénétiques.
"La révolution c'est moi", dira-t-il au cours du congrès de Londres de 1903 à quelqu'un qui lui reprochait sa myopie. Sa myopie voyait loin. (29)
Seul avantage: ça pousse à relire Lénine, et franchement, à la différence de Marx, on se rend compte du peu d'intérêt de la relecture de Влади́мир Ильи́ч Улья́нов - à part peut-être l'Impérialisme, qu'on peut considérer comme un plugin XXe siècle au Capital du vieux barbu pas si barbant.