Rutger Bregman, Humanité. Une histoire optimiste
Résumé
Ce livre expose une idée radicale. C'est une idée qui angoisse les puissants depuis des siècles. Une idée que les religions et les idéologies ont combattue. Une idée dont les médias parlent rarement et que l'histoire semble sans cesse réfuter. En même temps, c'est une idée qui trouve ses fondements dans quasiment tous les domaines de la science. Une idée démontrée par l'évolution et confirmée par la vie quotidienne. Une idée si intimement liée à la nature humaine qu'on n'y fait souvent même plus attention.
Si nous avions le courage de la prendre au sérieux, cela nous sauterait aux yeux : cette idée peut déclencher une révolution. Elle peut mettre la société sens dessus dessous. Si elle s'inscrit véritablement dans notre cerveau, elle peut même devenir un remède qui change la vie, qui fait qu'on ne regardera plus jamais le monde de la même façon.
L'idée en question ?
La plupart des gens sont bons.
Note Fred
C'est ma douce qui m'a filé ce bouquin en demandant de le lire et de lui dire ce que j'en pensais, je l'ai laissé traîner quelques semaines et puis j'ai profité des vacances. Et je dois avouer que ce Bregman m'a coupé le sifflet. Certes, c'est un djeune flamand tout blond qui semble avoir le lait qui coule encore des narines, et il a de ces phrases énervantes comme “aujourd'hui, il faut dépasser le clivage droite/gauche1)”. Certes, il a parfois un style assez énervant, et de grosses maladresses (on a p. ex. une note de bas de page qui nous dit que la citation est… sans doute erronée!)2).
Et ben non. Comme l'excellent Yuval Noah Harari, Sapiens : Une brève histoire de l'humanité3), on a affaire à l'un de ces ovnis de la connaissance qui nous change, pour le mieux. J'ai positivement adoré ce bouquin et je le recommande très chaudement. C'est un pavé, mais très digeste, et il faut absolument le goûter puis le dévorer jusqu'au bout.
Et sans doute en parler autour de vous si vous voulez que ce monde change, sans que ce soit par une prolifération de chemises brunes et noires.
Et pis, c'te p'tit blondinet flamand, il ne mâche pas toujours ses mots, comme vous pouvez le voir dans cette intervention au Forum économique de Davos, ou il n'a pas vraiment fait dans le socialwashing: