Bihac, retour en Bosnie

Vers trois heures du matin, Fabienne me propose d’aller voir Bihac, pour retourner dans un pays civilisé où les enfants pourront à nouveau crier sans qu’on ait peur que quelqu’un appelle la police. Je suis circonspect, mais comme toujours c’est son initiative qui est la bonne. Cernés, nous prenons la route, et au bout d’une trentaine de kilomètres il est évident que nous avons fait le bon choix. Nous sommes de retour dans les Balkans: les maisons sont en construction, il y a des camions, des trous dans la route, des piétons au bord. A peine arrivés à Bihac, c’est la circulation balkanique, un joyeux chaos qui me plaît bien; en plus il fait à nouveau chaud. On se trouve une pension où on soigne nos bobos (rhume etc.) somatiques et psychiques.



Une agence de sécurité… sur la rue antifasciste…


Vue sur la très belle rivière “Una”

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