En allemand Ljubljana apparaît en 1114 sous le nom de Laibach. Il semble que rien ne reste dans cette ville du monde décrit par ce groupe des années ‘80, qui avait fondé une république virtuelle et l’un des premiers sites internet de musique rock. En arrivant en Slovénie, encore beaucoup plus qu’en Croatie, nous nous rendons compte que notre voyage dans les Balkans prend fin. Géographiquement, ces derniers s’arrêtent d’ailleurs au sud-est de la Slovénie, belle région que nous traversons en quelques heures, au milieu de BMW et Mercedes uniformément grises et à la carrosserie immaculée. Ne reste que le style de conduite balkanique, plutôt musclée, qui s’avère particulièrement catastrophique au volant de ces puissants véhicules germaniques. L’entrée à Ljubljana est difficile, heureusement l’oeuvre architecturale de Jože Plečnik nous sert de carotte, sinon ce serait un peu le blues. Visite de la ville sous un ciel plombé, on assiste dans le “château” à une affligeante présentation virtuelle de la ville - une projection en 3D avec lunettes spéciales, monde virtuel et tout et tout, mais un commentaire et un contenu simplement vide. Comme quoi la technique, ce n’est pas tout… Par contre, intéressante exposition de photos de prisonniers de guerre italiens pendant la Grande guerre. Les enfants ont retenu de cette ville, non les oeuvres de Plečnik, mais un bistrot à Palacinken (crèpes) qui a fait leur bohneur.