Hvar,Croatie

Ile tout en longueur, sorte de Chili inverse, Hvar nous enchante et nous étonne par son côté sauvage. On se trouve un camping plein de touristes allemands et autrichiens, avec des caravanes et camping-cars qui rivalisent en taille avec la navette spatiale US. A côté de notre tente, une autre famille sous tente (une exception), des Slovènes très cools avec deux enfants, un garçon de deux ans et demi, Nick, qui nous rappelle A.R. petit (ils s’entendent d’ailleurs bien) et un petit bébé. A peu près les seules personnes normales dans ce camping, les autres semblant droits sortis d’un film Dogma, genre coincés protestants germaniques ou catho autrichiens. Dur retour à la normalité occidentale et aux relations sociales sibériennes (au niveau de la température s’entend, je suis persuadé que le tempérament sibérien est plutôt chaud). On essaie d’autres plages que celle du camping, idéales pour les filles (elles ont leur fond sur plusieurs dizaines de mètres) mais pas forcément exaltante pour les adultes, et on trouve une chouette plage devant un hôtel abandonné datant de la Yougoslavie, avec plein de Croates tout autour.
Le troisième jour, le temps se gâte méchamment et les prévisions météo que nous trouvons dans un journal (pas de net ici) sont mauvaises. On se décide pour un retour, on se voit mal refaire la traversée sous la tempête ou, pire, se retrouver coincé sur l’île. Fin du court mais intense trip balnéaire.

Haut de page